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Compte rendu rédigé par Cécile Champonnois

                Sylvie Bouissou, directrice de recherche au CNRS, affectée à l’Institut de Recherche sur le Patrimoine Musical en France (IRPMF) est reconnue comme une spécialiste de l’œuvre de Jean-Philippe Rameau : en témoignent une abondante publication d’articles sur ses opéras et sa participation active à l’édition d’un catalogue de ses ouvrages. En effet, elle est rédactrice en chef depuis 1991 de l’édition des œuvres complètes de Rameau. Suite à la publication de ses ouvrages de références, Sylvie Bouissou propose à ses lecteurs un ouvrage consacré aux Crimes, cataclysmes et maléfices dans l’opéra baroque en France. Cette recherche apparaît comme le fruit d’un long cheminement de sa réflexion entamée dès les années 1990 avec la publication de nombreux articles, notamment « Les fonctions dramatico-musicales de la tempête et de l’orage dans l’opéra français, 1674-1764 » publié dès 1793 ou « L’Impact social de la catastrophe naturelle dans l’opéra baroque français » de 1997.
                L’ouvrage se présente en trois parties de trois à quatre chapitres, chacune formant un total de dix chapitres. Ce corps d’ouvrage est précédé d’une section de remerciement et d’une courte introduction; il est ensuite suivi d’une conclusion, une section notes, la bibliographie et deux index, l’un consacré aux noms de personne et l’autre aux œuvres dramatiques étudiées dans la monographie. L’ouvrage est richement illustré de reproductions de frontispice de livrets, d’extraits de partitions, recensés dans la table des exemples (p. 295-297) concluant le volume avec la table des matières (299-302).
                Les coquilles sont inexistantes (exception faite de Voltaire et non « Volaitre », p. 266); la présentation de l’ouvrage est aérée, la délimitation des sections, chapitres et paragraphes, bien définie, permettant une bonne lisibilité du texte de l’auteur, dont le style direct et précis contribue à rendre efficace et agréable la lecture de l’ouvrage. Nous regrettons cependant le parti pris des éditions actuelles de supprimer les numérotations des chapitres et sous-chapitres, qui sont cependant facilement accessibles grâce à la Table des matières très détaillée.
                La monographie offre en couverture un extrait du tableau du peintre néoclassique Claude Gautherot (1729- 1802), Pyrame et Thisbé, présenté au Salon du Louvre de 1800. Pourquoi un tel choix de tableau datant de 1800 et présentant une anachronie évidente avec la périodisation choisie pour l’étude? La question est d’autant plus pertinente que le tableau de Poussin, Paysage orageux avec Pirame et Thisbé (1651), sur le même thème est reproduit (p.44) en noir et blanc dans un petit format. Un agrandissement en couverture aurait permis une meilleure vision du tableau et de l’explication pertinente de l’auteur l’accompagnant. Le tableau de Poussin présente presque tous les thèmes annoncés par l’auteur dans son titre : cataclysme (orage, vent) et crime (suicide).
                A la suite de Jacques Scherer, Sylvie Bouissou soulève dès l’introduction (p.9-13) un problème de terminologie relevant les limites extrêmement floues distinguant « péripétie », « catastrophe » et « dénouement » dans le vocabulaire théâtral classique. Ce qui la conduit à inventer le concept de « catastrophe lyrique ». L’enjeu de la recherche développée dans ce livre sera de dresser une typologie des « catastrophes lyriques » telles que les conçoit Sylvie Bouissou : le terme « catastrophe » convient pour définir l'ensemble des événements générateurs de terreur (crime, cataclysme, maléfice) qui participent au dénouement d'un opéra […] » (p. 11). Possédant des fonctions poétiques différentes mais présentant des constantes poétiques, scéniques et musicales caractéristiques, les catastrophes lyriques pourraient alors être identifiées en trois catégories distinctes : les catastrophes criminelles, naturelles et surnaturelles.
                Dans le premier chapitre (p. 17-24) intitulé « La catastrophe lyrique comme objet social » l’auteur témoigne de l’ambition d’« en finir précisément avec l’idée persistante selon laquelle [l’opéra français] serait une sorte d’objet national incapable de s’exporter » (p. 18), mais son argumentation ne s’avère pas entièrement convaincante. Sylvie Bouissou examine la place de l’opéra français au niveau européen et relève certains éléments pouvant expliquer la préférence européenne pour le genre lyrique italien sur le genre français. Les amalgames peuvent cependant se révéler réducteurs : « il reste que si la France explose de talents dans les domaines de la philosophie, de la littérature ou de l’architecture, elle n’en a pas le monopole dans le domaine musical et que ceci aussi concourt à expliquer cela ». Quelle signification donner à ce passage alors que Sylvie Bouissou rappelle à son lecteur l’idée d’une « hégémonie » culturelle et artistique française soulignée par le marquis Caraccioli en 1777 et que Marc Fumaroli a développée en 2001 dans son ouvrage Quand l'Europe parlait français? Sylvie Bouissou oppose ainsi la capacité de la France à résister au modèle italien à celles de l’Allemagne et de l’Angleterre. Le développement d’études sur ces deux pays, ces deux dernières décennies, a cependant montré leur incroyable fécondité intellectuelle et artistique et remet en question cette « pseudo-hégémonie » française.
                Sylvie Bouissou développe d’autres théories voulant que l’opéra italien soit plus accessible que l’opéra français et semble oublier que, contrairement au modèle italien qui se développe très vite pour un large public, grâce aux théâtres de ville, l’opéra français fut tout au long des dix-septième et dix-huitième siècles un spectacle destiné essentiellement aux monarques et à leur cour (Pensons notamment aux représentations à Fontainebleau ou à Versailles destinées uniquement aux monarques et à la Cour et précédant les représentations parisiennes). Elle rappelle ce fait un peu tard semble-t-il puisqu’il n’apparaît qu’au chapitre suivant (p. 28) afin de montrer le dynamisme musical des autres pays au moment de la création de l’Académie royale de musique.
                L’auteur affirme encore que la France fit preuve d'un « syndrome de dévalorisation nationale » en encensant Gluck au moment où les autres pays européens développent une pratique lyrique nationale directement liée à un souci du développement de leur patrimoine national. Pour Sylvie Bouissou il apparait, dans les chapitres I et II, que la création de l’opéra en France par Lully et l’arrivée de Gluck à Paris marquent deux moments de « dénigrement » de la valeur artistique et musicale de la France et des Français au profit de compositeurs étrangers (p.22, 30-31), encore accentué par la querelle des bouffons. Dans le renouvellement de la tragédie lyrique de la fin du dix-huitième siècle, n’y a-t-il pas une mise en valeur du patrimoine culturel français, grâce à la transposition du répertoire de la Comédie française (tragédies de Corneille, Racine. Voltaire), des contes sur la scène lyrique, et à la reprise de livrets préexistants adaptés au goût du jour et remis en musique par de nouveaux compositeurs?
                Il est à regretter que Sylvie Bouissou ne propose pas dans cette première partie plus de renvois à d’autres ouvrages plus spécialisés permettant ainsi de compléter ou d’approfondir son propos. Il aurait ainsi été intéressant de fournir aux lecteurs une courte bibliographie en note, recensant les divers ouvrages et anthologies publiés, portant sur les diverses querelles musicales du siècle auxquelles Sylvie Bouissou fait allusion en quelques lignes au début de son ouvrage (p.22).
                Le deuxième chapitre, « La catastrophe lyrique comme objet historique » (p. 25-31) présente les limites chronologiques et génériques de l’étude. De manière pertinente, l’auteur se limite aux années 1669-1774, correspondant au baroque musical français et donc à une unité stylistique et esthétique. Elle limite également le répertoire aux opéras sérieux ou semi-sérieux, ballets et pastorales à l’exclusion des spectacles plus populaires de la Foire, de la Comédie-Italienne et de l’Opéra-comique. Ces limites précises de la chronologie et du corpus auraient été souhaitées dès l’introduction ou en début du chapitre précédent, permettant ainsi une clarification plus aisée des contextes économique, politique et artistique et de la notion de « dévalorisation nationale » sur lesquels l’auteur est obligé de revenir dans ce second chapitre.
                Le chapitre III, « Sources d’influence de la catastrophe lyrique » (p. 33-46), présente les différents genres de spectacles précédant la création de l’opéra en France et pouvant être à l’origine des trois grandes catégories de catastrophes présentées comme constituantes fondamentales de la tragédie lyrique à l’époque baroque. Même si plusieurs travaux, d’ailleurs cités par Sylvie Bouissou, ont déjà abondamment traité la question, le rappel proposé par l’auteur n’en est pas moins pertinent afin de mettre en contexte le lecteur. Elle revient ainsi sur ce qu’une autre spécialiste de la période, Catherine Kintzler, refuse d’aborder, arguant que des influences sont toujours décelables et considérant que la tragédie lyrique est entièrement redevable à la tragédie classique (WATTHÉE-DELMOTTE, 213).
                Les deuxième et troisième parties sont entièrement consacrées à l’étude séparée des traitements poétiques (deuxième partie) et musicaux (troisième partie) des catastrophes lyriques répertoriées par l’auteur. Il est à souhaiter que lors d’une éventuelle réédition de l’ouvrage, l’auteur propose aux lecteurs un ou plusieurs tableaux synthétiques des typologies obtenues dans les deuxième et troisième parties afin de clarifier visuellement ses propos.
                La deuxième partie, « La catastrophe lyrique comme objet poétique », est divisée de manière très pertinente en trois chapitres : chapitre IV, « Crimes » (p.53-70), chapitre V, « Cataclysmes » (71-94) et chapitre VI, « Maléfices » (p.95-128), le tout précédé d’une courte introduction (p.49-51) présentant aux lecteurs les trois grandes catégories lyriques. L’auteur y prévient des risques liés à toute typologie, à savoir que les catastrophes étudiées séparément dans l’ouvrage peuvent apparaître simultanément dans certains livrets. Elle prévient encore son lecteur des possibles « incohérences dues à la distorsion existant parfois entre le texte poétique et musical » donc, entre le livret et la partition. L’auteur procède dans les trois chapitres à une étude exhaustive et systématique du traitement littéraire des différentes occurrences de catastrophes criminelles, naturelles et surnaturelles présentes dans les livrets d’opéra baroque. L’étude se révèle très convaincante grâce aux nombreux exemples proposés.
                La troisième partie présente les mêmes sous-parties en lien avec le traitement des trois catastrophes répertoriées par l’auteur, chapitre VII « La mort lyrique et ses théâtralisations » (p.129-159), chapitre VIII. « Le cataclysme ou l’art de l’imitation et du spectaculaire » (161-192), chapitre IX, « le maléfice : Une dimension musicale propice au mystère et à la danse » (193-215). De manière générale, les recoupements d’une partie à l’autre et les résumés proposés par l’auteur permettent au lecteur de compléter les informations développées dans la deuxième partie (traitement littéraire de la catastrophe), par celles de la troisième partie (traitement musical). La fluidité de l’écriture et les apports constants à l’argumentation permettent d’éviter les redondances qui sont l’obstacle principal d’un découpage de la matière tel que choisi par l’auteur. À ces trois chapitres, s’ajoute un quatrième chapitre « La dramaturgie lyrique (p. 217-242). Sylvie Bouissou insiste sur la diversité des traitements musicaux des catastrophes proposés par les différents compositeurs (expérimentation) et sur leur évolution constante aboutissant à une apogée stylistique avec Rameau. La troisième partie met encore en évidence l’importance des travaux précédents de Sylvie Bouissou dans la constitution de cet ouvrage. Les références à Rameau y sont très nombreuses et l’auteur rappelle l’évolution du traitement de la catastrophe naturelle en parallèle avec l’évolution de la notation musicale, rappelant qu’elle fut également co-auteur d’une Histoire de la notation de l’époque baroque à nos jours (Minerve, 2005).
                En conclusion, Sylvie Bouissou insiste sur le fait que la tragédie lyrique baroque ne serait pas un amoncellement de séquences poétiques et musicales, mais bien une œuvre pensée dans son unité par librettiste et musicien (p. 242-246) ayant pour but de « de véhiculer une morale, de défendre la vertu et l’honneur, de délivrer un message ». Son travail témoigne de l’importance de l’opéra dans l’évolution de la danse et de la musique vers leur autonomie progressive, en tant qu’art à part entière.
                L’ouvrage constitue un apport marquant pour la compréhension de la composition de la tragédie lyrique à l’époque baroque et peut être lu en lien avec l’ouvrage de Catherine Kintzler qu’il cite à plusieurs reprises et complète, Poétique de l’opéra français de Corneille à Rousseau (1991). Il prolonge avantageusement des études plus ou moins récentes proposées sur les traitements des monstres, de la mort et de la catastrophe sur les différentes scènes françaises. Ce travail dément radicalement certains travaux sur l’opéra que l’on trouve circulant sur internet et qui peuvent induire le lecteur en erreur, notamment une conférence d’Éric Douchin intitulée « Les monstres à l'opéra » et stipulant « […] des monstres à l'opéra il n'y en a apparemment que fort peu : on pourrait même presque dire qu'il n'y en a pas ! ». Accessible aux initiés comme aux lecteurs sans connaissances approfondies en musicologie, l’ouvrage permettra certainement de rectifier bien des erreurs et de combler des lacunes.

Bibliographie
- Littératures françaises, n°67, automne 2009, « réécriture du crime: l'acte sanglant sur la scène XVIe-XVIIIe siècle ».
- Revue Lisa.
- Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles.
- BOUISSOU, Sylvie et Denis HERLIN, avec la collaboration de Pascal Denécheau, Jean-Philippe Rameau. Catalogue thématique des œuvres musicales, t. 1. Musique instrumentale et musique vocale (religieuse et profane), t. 2, Livrets, coédition CNRS Éditions et BnF, 2003 et 2007.
- BOUISSOU, Sylvie, GOUBAULT, Christian et Jean-Yves BOSSEUR, Histoire de la notation musicale de la période baroque à nos jours, Paris, Minerve, 2005.
- BOUISSOU, Sylvie, « L’Impact social de la catastrophe naturelle dans l’opéra baroque français », Raphaëlle Legrand et Philippe Blay (éd.), Sillages musicologiques, hommages à Yves Gérard, Paris, Centre de recherche et d’édition du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, 1997, pp. 201-225.
- BOUISSOU, Sylvie, « Les fonctions dramatico-musicales de la tempête et de l’orage dans l’opéra français, 1674-1764 », dans Catherine Kinztler, éd., Penser l’opéra français de l’âge classique, Paris, Les Papiers du collège international de philosophie, 1993, pp. 89-103.
- BOUISSOU, Sylvie, éd., Jean-Philippe Rameau, Opera omnia (OOR), Paris, Billaudot (1996-2002) ; Cassel, Bärenreiter (2003-).
- COTTEGNIES, Lyne, Tony Gheeraert, et al., La beauté et ses monstres: dans l'Europe baroque 16e-18e siècles, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2003.
- DOUCHIN, Éric, Les monstres à l'opéra. Conférence du 15 avril 2011. Lycée François 1er, Le Havre.
eric-douchin.over-blog.com
- FABIANO, Andrea, La "Querelle des Bouffons" dans la vie culturelle française du XVIIIe siècle (2005).
- FABIANO, Andrea, Histoire de l’opéra italien en France (1752-1815), héros et héroïnes d’un roman théâtral, Paris : CNRS, 2006.
- FUMAROLI, Marc, Quand l'Europe parlait français, Paris : Editions de Fallois, 2001.
- KINTZLER, Catherine, Poétique de l’opéra français de Corneille à Rousseau, Paris, Minerve, 1991.
- KINTZLER, Catherine, Théâtre et opéra à l’âge classique. Une familière étrangeté, Paris, Fayard, 2004.
- LAUNAY, Denise, La Querelle des Bouffons / texte des pamphlets avec introduction commentaires et index par Denise Launay, Genève : Minkoff Reprint, 1973, 3 volumes.
- LA SALVIA, Adrian, Die Tragédie en musique im europäischen Kontext (1673-1800), thèse d’habilitation de l’Université d’Erlangen, 2010, 694 pages.
- LESURE, François, Querelle des Gluckistes et des Piccinnistes: texte des pamphlets avec introduction, commentaires et index, Genève : Minkoff Reprint, c1984, 2 volumes.
- OGÉE, Frédéric, éd., Better in France? The circulation of Ideas across the Channel in the Eighteenth Century, Lewisburg, Bucknell University Press, 2005.
- POIRSON, Martial et Jean-François PERRIN, Les scènes de l'enchantement: arts du spectacle, théâtralité et conte merveilleux, XVIIe-XIXe siècle, Les Editions Desjonquères, 2011.
- RÉAU, Louis, L'Europe française au siècle des lumières, Paris, Albin Michel, 1938.
- WATTHÉE-DELMOTTE, Myriam, La violence, représentations et ritualisations, Éditions L'Harmattan, 2002. [Catherine Kintzler, « La représentation de la violence sur la scène classique. L’exemple de l’opéra merveilleux », pp. 213-224].

Tableaux
- Claude Gautherot, Pyrame et Thisbé, huile sur toile, Melun, Musée municipal, (C) RMN / Georges Poncet, Cote cliché : 94-052387. <http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU001V7L5>
- Claude Poussin, Paysage orageux avec Pyrame et Thisbé, 1651, Huile sur toile, 192 x 273 cm, Francfort-sur-le-Main Das Städel, Städelsches Kunstinstitut und Städtische Galerie.
<http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/GenerateurNotice.php?numnotice=A1790>






 
Comptes rendus
Sylvie Bouissou
Crimes, cataclysmes et maléfices dans l'opéra baroque en France
Paris, Minerve, Musique ouverte, 2011